En débarquant à Myconos, en ce début de saison touristique, l’image est saisissante: l’île huppée traditionnellement bondée d’étrangers fortunés, s’est muée en île fantôme, offrant au visiteur des ruelles désertes, des magasins barricadés, des restaurants et hôtels fermés. Du hublot de l’avion à hélices en provenance d’Athènes, les rares locaux et journalistes — seuls autorisés à s’y rendre depuis la pandémie du coronavirus — peuvent apercevoir les multiples maisons cycladiques éclaboussées de soleil. Mais elles …