Deux jours de manifestations en Ethiopie, consécutives à la mort d’un célèbre chanteur de l’ethnie majoritaire oromo, ont causé la mort de 81 personnes, et accentué les tensions politiques et communautaires qui menacent la transition démocratique impulsée par le Premier ministre Abiy Ahmed. Le chanteur Hachalu Hundessa, dont les textes très politiques exprimaient les frustrations des oromo, qui se sont longtemps estimés marginalisés économiquement et politiquement, a été tué par balle lundi soir à Addis …