Après cinq mois de vacance du pouvoir, l’Irak s’est doté tôt jeudi d’un gouvernement qui hérite d’une économie à genoux, de relations diplomatiques au plus bas et de la menace de nouvelles manifestations face à l’austérité désormais inévitable. Devant des députés masqués et gantés en raison du coronavirus, Moustafa al-Kazimi, 53 ans, ancien chef du renseignement ayant ses entrées à Washington comme à Téhéran, a prêté serment avec 15 de ses ministres. Les portefeuilles –cruciaux …