Wong Mei-ying, 70 ans, partage à Hong Kong avec son fils un logement de moins de cinq mètres carrés. Pour elle comme pour des milliers d’habitants pauvres de l’ex-colonie britannique, les consignes de distanciation sociale pour lutter contre le coronavirus n’ont aucun sens. Elle vit dans un des multiples réduits étriqués qui existent dans les quartiers défavorisés, des appartements divisés en un maximum d’espaces où s’entassent des familles ou des personnes seules. Certains sont si …