Scandale : Une plainte pour corruption contre Global Witness et PPlaaf en France

Des pratiques de corruption à charge de Global Witness et PPLAAF, en lien à Georges Soros dans l’enquête contre Dan Gertler avec des documents bancaires obtenus de manière irrégulière. Cette dénonciation est de Afriland Firts Bank Congo. Cette banque a donc saisi la justice parisienne contre ces organisations internationales et leurs complices. Comment Global Witness et PPLAAF ont-ils mené des enquêtes contre Dan Gertler ? A cette interrogation, Afriland First Bank Congo révèle, en dénonçant le fait, que ces deux organisations internationales ont travaillé sur des documents bancaires volés et falsifiés afin d’incriminer Dan Gertler. Des faits qualifiés de scandaleux à caractère pénalement répréhensibles. Ainsi, sans tergiverser, Afriland First Bank Congo a vite porté l’affaire en justice à Paris.

Dans la plainte dont copie a été parvenue à notre Rédaction, les avocats d’Afriland First Bank Congo évoquent parmi les griefs articulés contre Global Witness et PPLAAF, le vol, l’abus de confiance, le chantage, la corruption privée, la dénonciation calomnieuse, le recel, la violation du secret bancaire, le faux et usage de faux, etc.

Plus grave, les fichiers volés au sein de la banque par ses anciens employés ont été falsifiés en échange d’avantages provenant probablement de PPLAAF en complicité avec Global Witness.

Le ton haussé d’Afrilands First Bank Congo jette le discrédit sur le rapport de ces organisations internationales. C’est donc le doute total, notamment sous la signature de M. Alain Mukanda que les deux ONG accusent d’avoir déposé 1 million de dollars en liquide sur un compte à Afriland First Bank en date du 12 avril 2018. Il s’agit d’une « fausse signature ». Et l’accusé indique n’avoir ni déposé, ni transféré, encore moins vu les documents falsifiés.

Les avocats d’Afriland First Bank Congo apportent même une précision de taille : « La chose est encore une fois radicalement impossible puisque ce dernier n’était pas au Congo le 12 avril 2018, ce qui prouve une fois de plus la falsification des fichiers bancaires volés. La banque, signataire de la présente plainte, entend donc dénoncer très clairement de telles pratiques qu’il convient maintenant de qualifier en droit ».

Dans la foulée, les soupçons pèsent davantage lorsqu’on observe le rapprochement de deux anciens employés de la banque, la disparition de fichiers et leur départ similaire de la banque. Et pour les avocats de la banque, tout semble avoir été dirigé par PPLAAF.

Dans la plainte, l’on note que M. Koko Lobanga Gradi était, jusqu’au moment de la rupture du contrat, chef de mission d’audit interne chez Afriland First Bank Congo. Il était placé en arrêt de travail pour 14 jours le 28 février 2018 jusqu’au 14 mars 2018. Sans nouvelle de lui à l’issue de cet arrêt, la banque l’a mis en demeure de reprendre son poste le 19 mars 2018. Par la suite, M. Koko Lobanga Gradi a finalement adressé une lettre datée du 9 mars 2018, mais reçue par la banque le 20 mars 2018, démissionnant de son poste de travail au prétexte d’un séjour de soins à l’étranger. « Il est désormais domicilié en France à Châteauroux. Et son compte Twitter laisse apparaitre des consultations régulières de celui de la PPLAAF », lit-on dans la plainte.

Pour sa part, M. Malela Navy occupait les fonctions de contrôleur permanent au sein de cette banque privée à Kinshasa. A ce titre, il avait également accès à l’ensemble des comptes clients et aux systèmes d’information de la banque, sans restriction.

S’apercevant de la disparition des fichiers de manière concomitante à son départ le 20 février 2020 (ce dont la banque a pris acte le 24 février 2020), les tentatives de le contacter (sans succès) ont révélé que ce banquier avait précipitamment quitté le pays avec sa famille.

La plainte souligne : « qu’une enquête interne de la banque révélait sa participation probable à des faits de détournement frauduleux au préjudice des clients de la banque. Au regard de la proximité de deux anciens salariés, du départ précipité de Monsieur Navy concomitant à la disparition de fichiers, départ effectué sur un mode identique à celui de Monsieur Gradi en mars 2018, de forts soupçons s’orientent vers eux ».

Les  avocats de la banque ont versé dans leur plainte quatre attestations/témoignages passés devant le notaire en RD Congo en provenance de représentant d’ONG. « Ils indiquent tous la manière dont l’enquêteur senior de Global Witness, Mme Carina Tertsakian, proposait de verser de l’argent (des pots-de-vin) pour reprendre les expressions utilisées) aux agents de l’administration locale afin d’obtenir des documents administratif et commerciaux en RDC concernant un client de la banque ».

Ces témoignages précisent que les propositions financières étaient faites par Global Witness aux ONG locale afin que ces dernières les aident à recoller des informations de nature confidentielle concernant un client d’Afriland First Banque Congo.

Aux dernières nouvelles, Afriland First Banque Congo entend porter une autre plainte devant les instances judiciaires congolaises contre les complices de ces actes des falsifications.

(avec lePotentiel)

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