FCC – CACH : Un mariage construit sur du sable mouvant

A la place de résoudre les problèmes qui assaillent le pays et ses habitants, les nouveaux dirigeants, et ce, à tous les niveaux de responsabilité, passent leur temps à se chamailler, à s’entraccuser et se défier mutuellement malgré l’existence d’un accord de coalition entre le FCC de l’imposteur tutsi rwandais, Joseph KABILA KABANGE et le CACH du président nommé Félix-Antoine TSHILOMBO TSHISEKEDI dit Fatshi. Entretemps, l’accord de gouvernement passé entre le FCC et le CACH bat de l’aile en ce qui concerne la recherche des solutions adéquates aux problèmes économiques, financiers, sociaux et environnementaux qui empêchent le développement harmonieux que le peuple congolais appelle de tous ses vœux. Il est regrettable que les dirigeants sur lesquels le pays compte pour sortir de la crise en arrivent à poser les actes qui dénotent la méfiance, la défiance et la démission devant les exigences de développement. Cela prouve que le mariage entre le FCC et le CACH est construit sur du sable mouvant.

Le Parti des Démocrates pour la Bonne Gouvernance (PDG) s’est réuni ce samedi 30 mai 2020 autour de son président national, Modeste Mutinga Mutuishayi. Objectif : examiner la situation qui prévaut au pays dans le contexte dramatique de la pandémie de la Covid-19, de la crise économique, financière, et de l’insécurité grandissante dans plusieurs provinces.

Dans une déclaration politique intitulée « Raviver l’unité nationale et l’amour de la patrie » lue par Me Tshetshe Ingulu Ngangeli, secrétaire général et porte-parole du parti, le parti note, au plan politique, que 16 mois après l’entrée en fonction du nouveau président de la République, 12 mois après la mise en place des institutions législatives et provinciales, et 8 mois après l’investiture du gouvernement de coalition, le pays s’enfonce davantage dans une crise qui ne dit par son nom.

A la place de résoudre les problèmes qui assaillent le pays et ses habitants, les nouveaux dirigeants, et ce, à tous les niveaux de responsabilité, passent leur temps à se chamailler, à s’entraccuser et se défier mutuellement malgré l’existence d’un accord de coalition entre le FCC de Joseph Kabila et le CACH de Félix Tshisekedi.

Entretemps, l’accord de gouvernement passé entre le FCC et le CACH bat de l’aile en ce qui concerne la recherche des solutions adéquates aux problèmes économiques, financiers, sociaux et environnementaux qui empêchent le développement harmonieux que le peuple congolais appelle de tous ses vœux. Il est regrettable que les dirigeants sur lesquels le pays compte pour sortir de la crise en arrivent a poser les actes qui dénotent la méfiance, la défiance et la démission devant les exigences de développement.

Cela prouve que le mariage entre le FCC et le CACH est construit sur du sable mouvant.

Au plan sécuritaire, le PDG constate avec consternation des massacres en Ituri dans les territoires de Djugu, Mahagi et Massamba avec la présence des miliciens de tous genres. Les groupes armés se multiplient dans le Haut-Katanga où une partie de la province est occupée en violation flagrante de la souveraineté et de l’intégrité territoriale par la Zambie. Les incursions récurrentes Aix frontières nationales avec les troupes rwandaises, ougandaises, sud-soudanaises avec occupation des pans entiers du territoire national.

Au plan économique, le PDG note que les indicateurs présentent un tableau sombre caractérisé, notamment par la dépréciation vertigineuse de la monnaie nationale, l’inflation galopante, la faible mobilisation des ressources, l’incapacité de l’Etat à maitriser son train de vie et la propension à la corruption et au détournement des deniers publics.

Pour ce qui est de la crise sanitaire consécutive à la pandémie de la Covid-19, le PDG relève qu’un effort substantiel est fait au niveau de l’équipe de riposte conduite le scientifique Jean-Jacques Muyembe et le personnel soignant.

Auditer la gestion de l’État

Face à ce tableau peu reluisant, le PDG recommande au président de la République d’auditer la gestion des animateurs des institutions et des mandataires des entreprises publiques avant les nouvelles mises en place; verrouiller  toutes les voies  de coulage des recettes de l’État pour arrêter l’hémorragie financière; tirer toutes les conséquences des limites dont a fait preuve pendant 16 mois la coalition FCC-CACH.

Au Parlement, le PDG recommande de renforcer les mécanismes de contrôle parlementaire assortis des sanctions exemplaires; auditer la CENI et procéder au renouvellement de ses membres; entreprendre une révision constitutionnelle visant le retour à l’élection présidentielle à deux tours.

Au gouvernement, de doter le pays d’un  budget réaliste et mettre tout en œuvre pour améliorer le vécu quotidien de la population; mettre à la disposition des cours et tribunaux des moyens conséquents et sécuriser  les magistrats dans l’exercice de leur métier aux fins de garantir leur indépendance; etc.

Au pouvoir judiciaire, le PDG recommande que les décisions judiciaires  à intervenir  doivent respecter le principes de la présomption d’innocence, de l’équité et de justice concernant les différents dossiers actuels en rapport avec le programme de 100 jours du chef de l’État pendants devant les cours et tribunaux.

S’agissant du décès inopiné du juge Yanyi Raphaël d’heureuse mémoire, le PDG recommande que toute la lumière soit faite autour de cette mort mystérieuse.

À la communauté internationale de matérialiser les promesses faites aux nouveaux dirigeants en rapport avec l’aide et l’appui budgétaire et la sécurisation du pays et au peuple congolais, le PDG recommande d’être vigilant et de se mobiliser dans l’unité et la concorde autour des idéaux de paix et de bonne gouvernance.

(avec lePotentiel)

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