A la Société Congolaise des Postes et Télécommunications, on apprend à oublier le cauchemar de l’ex-OCPT (Office Congolais des Postes et Télécommunications). Ce canard boiteux qui avait accumulé des arriérés de salaires, vieux d’environ vingt ans. Grâce à la rigueur de Matata Ponyo Mapon, l’ex-Premier ministre, le gouvernement congolais, à la faveur de la restructuration des entreprises et services publics, fit appel à des dirigeants expérimentés dont la plupart ont évolué dans de grandes firmes internationales. Le dévolu a ainsi été jeté sur Patrick Umba pour faire redécoller la SCPT. Mais au moment où son comité s’emploie à combattre l’inactivité qui, durant plusieurs années, a plongé l’entreprise dans l’inertie, un vent de déstabilisation souffle dans les corridors du bâtiment jaune du boulevard du 30 juin. A la tête de ce groupe de contestation, Dominique Bamoleke qui, jadis, avait été sanctionné, puis viré de la SCPT par le Conseil d’Administration. Profitant des arrestations, interpellations et autres démêlées judiciaires en vogue depuis l’arrestation de Vital Kamerhe, ce groupe d’agents, dont la plupart furent congédiés des effectifs de l’entreprise, traîne les membres de l’actuel comité de gestion de la SCPT en justice pour un dossier pourtant vide, rapportent les avocats du gestionnaire de cet office. Ce groupe est allé au Parquet Général près la Cour d’Appel de Kinshasa/Matete qui, ce dernier temps, est mis en vedette par les arrestations en cascade des « gros poissons » dont Vital Kamerhe dans l’épineuse gestion des fonds alloués au programme intérimaire de 100 jours du Chef de l’Etat. De connivence avec quelques autres cadres ou aigris, sieur Bamoleke serait en train de monter des dossiers notamment, celui de la fibre optique, pour traîner le comité de gestion dans la boue.
Ça sent le roussi à la Société Congolaise des Postes et Télécommunications (SCPT). Un climat malsain est présentement entretenu dans le but de déstabiliser le comité de gestion en place. Dans cette entreprise publique en effet, jadis considérée comme un canard boiteux, les efforts de redressement, entrepris depuis 2017 par le comité de Patrick Umba, sont pris de cours par le travail de sape, diligenté par ses détracteurs qui l’accusent déjà de détournement de fonds. « C’est une fake news », s’époumonent à clamer nombre de cadres et agents de cette entreprise qui, selon eux, renaît de ses cendres.
A la Société Congolaise des Postes et Télécommunications, on apprend à oublier le cauchemar de l’ex-OCPT (Office Congolais des Postes et Télécommunications). Ce canard boiteux qui avait accumulé des arriérés de salaires, vieux d’environ vingt ans.
Grâce à la rigueur de Matata Ponyo Mapon, l’ex-Premier ministre, le gouvernement congolais, à la faveur de la restructuration des entreprises et services publics, fit appel à des dirigeants expérimentés dont la plupart ont évolué dans de grandes firmes internationales.
Le dévolu a ainsi été jeté sur Patrick Umba pour faire redécoller la SCPT. Ce compatriote sorti des grandes universités européennes et justifiant d’une expertise certaine en matière de management, de gestion économico-financière et des questions de développement, s’est occupé, trois ans durant, de cette société dont la plupart des services étaient pratiquement par terre. Ouvert d’esprit parce qu’habitué à la compétitivité, Umba et ses co-équipiers membres du comité de gestion se sont mis au travail, après avoir dressé un état des lieux sans complaisance pour récréer la SCPT. Ils ont dû braquer leur attention sur les télécommunications. Cette stratégie payante a permis d’engager des discussions avec les principaux opérateurs des télécom (Vodacom, Orange, Airtel, Africell) en vue de mettre à leur portée ce que la SCPT pouvait bien leur offrir, à savoir, le branchement à la fibre optique, dont les efforts d’extension de son déploiement devrait, normalement, dépasser le stade de la phase 1 (Kinshasa-Matadi), pour aller plus vers les autres provinces du pays. Déjà, l’axe Kinshasa-Brazzaville réalisé sur fonds propre, est aujourd’hui opérationnel.
Depuis l’avènement de Patrick Umba, qui a dû renoncer au confort de ses prestations dans les multinationales, pour se mettre au service de la nation, la métamorphose prend corps.
FAIRE FACE A LA PLETHORE DU PERSONNEL
Au niveau du personnel, des efforts sont fournis pour apurer les arriérés, accroître les recettes en dépit de la propagation de coronavirus, redonner de l’espoir aux travailleurs… Patrick Umba et son équipe ont réussi à éponger, épurer ou liquider plus de dix-neuf ans d’arriérés des salaires.
La SCPT compte, en fait, plus de 1.100 agents actifs et 1.800 retraités. Ce total de près de 3.000 agents pèse lourd dans l’enveloppe salariale. D’aucuns se rappelleront, à ce sujet que sous le règne du Maréchal Mobutu, la Poste servait de déversoir de tous les chômeurs et, surtout, des animateurs de la Mopap, des membres du groupe Kake ainsi que d’autres branches spécialisées du tristement célèbre MPR, parti-Etat.
De l’avis de certains experts, la SCPT n’aurait besoin, au bas mot, que de 300 à 500 agents pour tourner à plein régime et réaliser des performances. Or, ce nombre de près de 3.000 agents devient le talon d’Achille sous les pieds de l’actuel comité de gestion qui, il y a une année, a été à la base de la grogne sociale dont la dernière avait assez duré.
Cette pléthore absorbe l’essentiel des efforts engagés. Et, dans cette atmosphère, cette entreprise continue, tout de même, à espérer que l’Etat congolais paie ce qu’il lui doit dans le cadre de ses services envers les institutions publiques et services publics, au regard de dernières instructions claires données au Ministère des Finances, pour lui permettre de rentrer dans ses droits.
RENDRE COMPETITIVE L’ENTREPRISE
Outre la gestion des ressources humaines, la qualité des services et l’état des infrastructures étaient si défectueux que la Poste congolaise a été blacklistée à l’échelle internationale. Aucun courrier, en effet, ne quittait régulièrement un lieu vers un autre. Par ailleurs, les différents bureaux et locaux de l’ex-OCPT servaient d’abris aux cafards, aux squatters (sans-abris), aux brigands…
Comme on le constate à ce jour, le vétuste bâtiment de la SCPT, érigé le long du Boulevard du 30 juin à la Gombe, a laissé place à un nouvel édifice rénové, avec des locaux réhabilités. La Poste est en passe d’être au diapason d’autres entreprises de standard international.
A titre illustratif, un courrier à destination des Etats-Unis d’Amérique ne met plus que sept jours pour arriver. Il faut tout simplement quarante-huit heures à un courrier à destination de l’intérieur du pays. Alors que pour Bruxelles, trois jours suffisent.
Quant au volet »Télécoms », ces sociétés ou opérateurs bénéficient des services internet haut débit et elles offrent, à leur tour, à la population l’Internet à des prix à la portée de toutes les bourses, grâce à la fibre optique. Et si on mettait en mouvement ces équipements flambant neufs de la multinationale chinoise Huawei, l’on peut aller au-delà de 4.000 gigas. Ces équipements qui ont été fabriqués, transportés et installés en RD. Congo par Huawei.
Après la période de grâce fixée dans le contrat dûment approuvé par le Ministère du Portefeuille, tutelle administrative et financière de la SCPT, ils entreront dans la phase de l’exploitation. C’est en ce moment-là qu’il sera question d’amorcer le début de l’opération de leur acquisition définitive au bénéfice de l’entreprise moyennant un paiement progressif et étalé dans le temps, selon les termes dudit contrat.
De manière générale, des milieux proches de ce comité de gestion affirment que la SCPT est en mesure de contribuer, de manière substantielle, aux efforts du Président de la république, Félix Tshisekedi, dans le cadre de la reconstruction et, surtout, de la mobilisation des ressources dont le pays a besoin pour améliorer le social des congolais. Année de l’Action oblige !
ATTAQUE
Mais au moment où son comité s’emploie à combattre l’inactivité qui, durant plusieurs années, a plongé l’entreprise dans l’inertie, un vent de déstabilisation souffle dans les corridors du bâtiment jaune du boulevard du 30 juin. A la tête de ce groupe de contestation, Dominique Bamoleke qui, jadis, avait été sanctionné, puis viré de la SCPT par le Conseil d’Administration.
Profitant des arrestations, interpellations et autres démêlées judiciaires en vogue depuis l’arrestation de Vital Kamerhe, ce groupe d’agents, dont la plupart furent congédiés des effectifs de l’entreprise, traîne les membres de l’actuel comité de gestion de la SCPT en justice pour un dossier pourtant vide, rapportent les avocats du gestionnaire de cet office.
Ce groupe est allé au Parquet Général près la Cour d’Appel de Kinshasa/Matete qui, ce dernier temps, est mis en vedette par les arrestations en cascade des « gros poissons » dont Vital Kamerhe dans l’épineuse gestion des fonds alloués au programme intérimaire de 100 jours du Chef de l’Etat. De connivence avec quelques autres cadres ou aigris, sieur Bamoleke serait en train de monter des dossiers notamment, celui de la fibre optique, pour traîner le comité de gestion dans la boue.
Pourtant, sur toute la ligne, les procédures légales ainsi que toutes les formalités d’usage, ont été régulièrement respectées, dans cette affaire de fibre optique. Et, le moment venu, des preuves à l’appui seront, finalement, excavées et portées à la connaissance des enquêteurs, a-t-on prévenu, du côté de ceux qui sentent abusivement accusés.
FAUSSE ALERTE !
A la veille d’une nouvelle mise en place dans les entreprises publiques, l’objectif visé, dans cette démarche, est compréhensible. Visiblement, il est question de saper les efforts de ces Hauts cadres qui travaillent durement pour le redressement de la SCPT, de ternir leur image et d’écarter toute possibilité de leur reconduction, même s’ils le méritent. Les faits, tels qu’ils se présentent, montrent qu’il y a des manigances et qu’on a plus affaire à une fausse alerte.
Car, en réalité, l’entreprise se porte de mieux en mieux et les agents sont, d’ailleurs, mieux traités que par le passé.
(avec ForumDesAs, Yves KALIKAT)