La synergie des ONG de la Société civile impliquées dans la lutte contre la corruption en République démocratique du Congo (RDC) dénommée « Le Congo n’est pas à vendre » demande à l’État congolais de ne renouveler sans aucun prétexte le contrat avec la société S.A Semelex Europe de fabrication des passeports biométriques congolais. Pour cause, la synergie précise que le contrat initial négocié discrètement en 2015 en violation de la loi sur la passation des marchés publics est à la base du prix exorbitant des passeports biométriques congolais. Dans le cadre de la campagne de lutte contre la corruption que mène cette synergie de la Société civile, cinquante et un citoyens congolais se sont constitués partie civile le vendredi 8 mai 2020 dans l’enquête judiciaire en cours en Belgique contre la société S.A Semelex Europe. Dans le cadre de cette affaire, plusieurs structures ont également déposé plainte. C’est le cas notamment du Réseau panafricain pour la lutte contre la corruption (Unis), la Fédération internationale pour les droits humains. S.A Semelex Europe est sous enquête en Belgique pour le deal controversé concernant la fabrication de passeports biométriques congolais. Selon Le Congo n’est pas à vendre qui cite Reuters, l’enquête porte sur d’éventuels faits de corruption et de blanchiment d’argent. Cette synergie des ONG de la Société civile exhorte la justice belge à poursuivre l’enquête jusqu’au bout afin que les éventuelles pratiques de corruption soient sanctionnées.
La synergie des ONG de la Société civile impliquées dans la lutte contre la corruption en RDC dénommée « Le Congo n’est pas à vendre » demande à l’État congolais de ne renouveler sans aucun prétexte le contrat avec la société S.A Semelex Europe de fabrication des passeports biométriques congolais.
Pour cause, la synergie précise que le contrat initial négocié discrètement en 2015 en violation de la loi sur la passation des marchés publics est à la base du prix exorbitant des passeports biométriques congolais.
« Seul un appel d’offre compétitif permettra d’arriver à un prix raisonnable pour notre passeport. C’est aussi une condition essentielle pour restaurer quelque peu la confiance des citoyens congolais envers leurs dirigeants », spécifie le professeur Florimond Muteba de l’Observatoire de la Dépense publique (Odep).
Pour sa part, le coordonnateur du mouvement citoyen Filimbi, Floribert Anzuluni, rappelle : « Le président Félix Tshisekedi avait promis pendant la campagne qu’il reverrait à la baisse le prix du passeport. Nous y tenons. Or, jusque-là, nous attendons toujours ».
Ces ONG demandent au chef de l’État ainsi qu’au ministère des Affaires étrangères de la RDC de « confirmer que le contrat ne sera pas renouvelé et de publier sans délais les informations sur la procédure de passation des marchés publics. Par ailleurs, nous demandons à la justice congolaise d’ouvrir une enquête pour corruption, abus de pouvoir ou autres délits envers les personnes impliquées dans les négociations du contrat de 2015 ».
Deal controversé
Dans le cadre de la campagne de lutte contre la corruption que mène cette synergie de la Société civile, cinquante et un citoyens congolais se sont constitués partie civile le vendredi 8 mai 2020 dans l’enquête judiciaire en cours en Belgique contre la société S.A Semelex Europe. Dans le cadre de cette affaire, plusieurs structures ont également déposé plainte. C’est le cas notamment du Réseau panafricain pour la lutte contre la corruption (Unis), la Fédération internationale pour les droits humains. S.A Semelex Europe est sous enquête en Belgique pour le deal controversé concernant la fabrication de passeports biométriques congolais. Selon Le Congo n’est pas à vendre qui cite Reuters, l’enquête porte sur d’éventuels faits de corruption et de blanchiment d’argent. Cette synergie des ONG de la Société civile exhorte la justice belge à poursuivre l’enquête jusqu’au bout afin que les éventuelles pratiques de corruption soient sanctionnées.
À 185 USD, le passeport congolais est parmi les plus chers au monde. « Ce sont nous, les citoyens congolais, qui payons le prix de ces négociations secrètes au sommet de l’État », déplore Fred Bauma, un des Congolais qui s’est constitué partie civile. Il plaide pour que la justice belge « (…) lève le voile sur ce dossier et sanctionne tout individu ou entreprise qui s’avère coupable de corruption ». À noter que les structures Unis Congo, Lucha et Filimbi qui participent à cette campagne de lutte contre la corruption ne font pour autant pas partie de la synergie Le Congo n’est pas à vendre.
(avec lePotentiel)