« Coupe du monde de la sape » : Un album dédié à Papa WEMBA

Chanteur-compositeur belgo-congolais, Christian Lema, finalise déjà son deuxième album intitulé « Coupe du monde de la sape ». Il y consacre un titre d’hommages à celui qui était pour lui le maître d’école, Papa Wemba, mort sur scène à Abidjan, il y a quatre ans déjà. Comme pour son premier album «Il est temps », Christian Lema garde son style d’une musique qui nous marque, nous interpelle parce qu’elle nous parle, nous rassure… avec un traitement sonore et une sensibilité acoustique attrayants.

La musique congolaise se porte bien même en ce temps de confinement lié au Covid-19. Les artistes à l’instar de Christian Lema en France, lui donnent des couleurs et des sonorités originales. Cette année, l’artiste finalise déjà son deuxième album intitulé « Coupe du monde de la sape ». Il y consacre un titre d’hommages à celui qui était pour lui le maître d’école, Papa Wemba, mort sur scène à Abidjan (Côte d’Ivoire) il y a quatre ans déjà.

Comme pour son premier album «Il est temps », Christian Lema garde son style d’une musique qui nous marque, nous interpelle parce qu’elle nous parle, nous rassure… avec un traitement sonore et une sensibilité acoustique attrayants.

Portrait

Chanteur-compositeur belgo-congolais, Christian Lema n’a pas dû attendre longtemps pour que la profession reconnaisse son talent.

Arrivé en Belgique à l’âge de 13 ans, le jeune Lema a préservé sa « foi artistique » en Europe où il est venu pour s’installer et poursuivre ses études d’arts et métiers.

La musique dans le sang, Christian Lema a commencé à chanter comme choriste à l’église Kimbanguiste.

En 1995, il débute véritablement sa carrière musicale avec son tout premier orchestre « Formule 1 ». Une année après (1996), avec le groupe « Pro Musica », il a l’occasion de participer au concours à la chaine de télévision RTBF. Lui et son groupe raflent la troisième place.

La même année, il prend part à un autre concours de musique chez SaguyCharufa à la Référence aux côtés de l’artiste ReddyAmisi. Christian a eu là encore une opportunité de faire éclore tout son talent. Il finira champion.

Son talent va lui permettre de croiser sur son chemin Alain Makaba, ArlusMabele et d’autres artistes de renom avant d’attirer l’attention de Papa Wemba.

Automne 1998, il intègre le célèbre groupe « Viva la musica ». Sur scène et face au public, c’est pour lui une école, une carrière qui va lui permettre de comprendre le tour de chants et les enchainements !

Christian Lema passe toute sa jeunesse près de l’icône de la musique congolaise moderne, ShunguWembadio. Christian participe à la production de 7 albums à Viva La Musica, sans compter des prestations dans des grandes salles mythiques de la musique (Divan du monde, Olympia, Zenith, Bercy, Bataclan, Salle de Congrès P. Mallot, etc., ou encore le tour monde avec environ 26 pays visités).

En 2014-2015, il lance sur le marché des disques son tout premier album intitulé : « Il est temps ». Une œuvre de conscientisation qui appelle la population de son pays d’origine à se prendre en charge. On découvre également dans cet album, le titre « Mes yayas » à traduire « mes ainés », dans lequel il rend hommages à ses ainés de l’orchestre Viva La Musica.

Cette année, l’artiste finalise déjà son deuxième album. Tout sera fin prêt dans quelques semaines. Intitulé « Coupe du monde de la sape », son œuvre consacre encore dans certains titres, comme « Anoumabo » ; des hommages à celui qui était pour lui le maître d’école, Papa Wemba, mort sur scène à Abidjan (Côte d’Ivoire) il y a quatre ans déjà.

« Coupe du monde de la sape » qui sera bientôt dans les bacs, fera découvrir la force d’écriture de l’artiste. Face au micro, Christian Lema sait inventer autre chose pour susciter l’intérêt auprès du public.

(avec lePotentiel)

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