À cause du Coronavirus, les chrétiens du monde ont été privés de leur culte pascal. Ils n’ont ni confessé, ni prié ensemble, ni communié comme ils l’ont appris depuis leur prime jeunesse. C’était une fête sans faste. En 2020 : distanciation sociale oblige. En vérité, catholiques, protestants et orthodoxes ne se sont pas fait prier pour s’incliner devant les consignes sanitaires imposées par les instances civiles, à savoir les gouvernements et l’OMS.
Inédit. Surréaliste. Le Souverain Pontife célébrant personnellement la résurrection du Christ dans une basilique vide ! La touristique place Saint Pierre désertée au Vatican ! Qui l’eût imaginé en plein 21ème siècle ?
À cause du Coronavirus, les chrétiens du monde ont été privés de leur culte pascal. Ils n’ont ni confessé, ni prié ensemble, ni communié comme ils l’ont appris depuis leur prime jeunesse. C’était une fête sans faste. En 2020 : distanciation sociale oblige. En vérité, catholiques, protestants et orthodoxes ne se sont pas fait prier pour s’incliner devant les consignes sanitaires imposées par les instances civiles, à savoir les gouvernements et l’OMS.
C’est alors que, médusés, les chrétiens – mais pas qu’eux – ont découvert avec un brin de jalousie qu’un minuscule grain de sable est à même de paralyser une puissante machinerie mise au point depuis des lustres. À même d’immobiliser toutes les administrations, toutes les usines, toutes les écoles et universités. À même de bloquer durablement toute activité humaine. Au même moment. En divers endroits de la planète : dans les palais, comme dans les taudis. Dans les bunkers comme dans les sous-marins.
Sacré Coronavirus ! Ta soudaine intrusion dans la vie de l’humanité vient spontanément rappeler à l’Homme qu’il n’est pas le maître de l’Univers. Et, en tant que tel, il ne peut pas s’arroger le droit de retenir autrui en situation de sous-homme, d’esclavage.
Prenez donc conscience, MM. Trump, Xi Jin Ping, Poutine, Abbe, Boris, Macron, Merkel, Ramaphosa, Bouari, Tshisekedi, … que la terre est un patrimoine commun. Et que la solidarité humaine, plus que les nationalismes ombrageux, nous différencie du Coronavirus et d’autres ennemis du genre humain.
De report en report
Un seul minuscule virus sorti du Wuhan (Chine) a paralysé la planète entière. La pandémie qui porte bien sa signature a perturbé les agendas internationaux, régionaux, nationaux, communautaires et individuels. Elle a ainsi provoqué des reports en cascades des évènements initialement prévus pour avoir lieu en 2020.
Rassurez-vous ! Le report des dates ne signifie pas qu’une activité reportée aura bel et bien lieu à une autre date précise cette année. Ici, tous les organisateurs et leurs commissaires aux fêtes se gardent prudemment d’avancer de nouvelles échéances, conscients des limites de leurs Nostradamus à prédire avec exactitude la fin de la sainte guerre contre le méchant Coronavirus.
Sur la liste des ’’événements’’ à rayonnement international condamnés au report, se retrouvent pêle-mêle les Jeux olympiques prévus au Japon ; les championnats sportifs d’Europe, d’Afrique, des États-Unis, d’Asie ; les sommets politiques intercontinentaux ; la commémoration avec fastes du 60ème anniversaire des indépendances africaines ; etc. Au niveau individuel, par contre, les projets de mariage sont gelés. De même que les projets de développement ou de partenariat financier. Un coup dur signé … Covid-19.
Depuis décembre 2019, 190 pays développés et sous-développés se sont subitement découverts également vulnérables face au Coronavirus. La discrimination Riches/Pauvres est momentanément abolie. Blancs, jaunes, noirs et métis admettent, malgré la course des uns vers l’hégémonie mondiale, qu’ils ont un sort lié pour amortir le choc de la pandémie.
Et ça, c’est inédit. C’est historique. Même les deux Grandes Guerres – 14/18 et 40/45 – n’ont pas autant modelé la conscience de l’humanité au point de susciter un soudain élan de solidarité. Elles n’ont pas non plus autant rapproché le sort des peuples colonisateurs de celui des indigènes habitant les colonies d’alors. Moralité : seul le Covid-19 finit de convaincre les suprématistes blancs qu’ils ne sont pas plus humains que les autres races.
Au bal masqué
Êtes-vous Zorro ou Batman ? « Ni l’un ni l’autre », dites-vous ! Alors, il y a un problème. Voyons …
À cause du Coronavirus ou grâce à lui, le port obligatoire du masque est passé de l’univers des personnages de la bande dessinée à la race humaine, du planteur de haricot originaire d’un obscur village non géolocalisable à Trump, Xi, Poutine et Macron.
Ha, ha ! C’est à penser, cher Apostrophile, qu’une puissante divinité extraterrestre a invité tous, mais alors tous les représentants de l’Homo sapiens à un méga balplanétaire masqué. Ou, a contrario, au terrifiant Dernier Jugement promis dans la Bible.
En effet, d’Afrique du Sud en Finlande, d’Argentine au Canada, d’Inde en Russie, d’Australie en Chine, le masque est à la mode depuis plus de deux mois. Il est devenu la mode’’covidienne-19’’ qui, pour s’imposer davantage, se décline en plusieurs variantes.
Cela va du masque chirurgical destiné à protéger les autres mais non à se protéger des autres. Au masque de protection FFP1, essentiel pour les personnes contaminées. En passant par le masque de protection respiratoire FFP2, réservé en priorité au personnel soignant.
Cependant, en raison de la pénurie des masques créée par la ruée des Américains et des Européens sur cette denrée massivement produite par la Chine, les pays pauvres n’ont qu’à se fabriquer le masque ’’grand public’’ anti-projection.
Fait maison de bric et de broc, notamment de tissu pagne, ce masque du pauvre est, depuis peu, rendu obligatoire dans les espaces publics, tels que les marchés et les transports en commun.
Conclusion : un scientifique chinois nous recommande de porter le masque pour ne pas commettre ’’une grande erreur’’. Le porter empêche de diffuser la maladie mais non d’éviter de l’attraper. À condition de respecter les mesures barrières universelles.
(avec lePotentiel)