Ne Muanda Nsemi, leader spirituel de DBM et politicien de la RDC.
Ne Muanda Nsemi, leader spirituel de DBM et politicien de la RDC.

RDC : Les Bakongo doivent enterrer leurs haches de guerre

Au nom de la paix et du développement de la province du Kongo central, les filles et fils de cette province devraient enterrer leurs haches de guerre et mettre à l’avant-plan le bien-être de la province et de la population.C’est dans cet engagement ferme à la paix et à l’unité que l’héritage culturel du Kongo Central, à savoir l’hospitalité, sera protégé. La province gagnerait si ses enfants se donnent la main et regardent résolument dans la même direction.

En cette période de grande crise imposée par la pandémie du Covid-19, la République démocratique du Congo fait face à d’énormes défis. Et dans chaque partie du pays, les dirigeants, tant au niveau national que provincial, sont appelés à prendre en compte les réalités sociologiques dans la recherche des solutions politiques à tous les problèmes qui se posent.

Malheureusement, c’est durant cette même période de crise que la province du Kongo Central s’est illustrée, il y a peu, avec de menaces sécuritaires liées au mouvement Bundu dia Kongo du leader politico-religieux Zacharie Badiengila dit « Ne MuandaNsemi ». Mais pour le gouvernement central, cette province ne devrait pas s’écarter du schéma de l’unité et de la paix pour faire face notamment au défi sanitaire avec la pandémie de Covid-19 (déjà déclarée à Matadi, le chef-lieu) et à d’autres défissocioéconomiques.

Ainsi, la province de KimpaVita, de Simon Kimbangu, de Joseph Kasa-Vubu, etc., devrait dépasser le clivage Bas-fleuve-Cataractes, qui apparait pourtant au grand jour. D’abord, dans la longue et latente crise entre l’organe délibérant de la province et l’exécutif provincial, ensuite, avec la saga Ne MuandaNsemi. De sorte que tous ses acteurs, dirigeants, notables de tous les secteurs de la société civile et les médias, développent de nouvelles approches qui prennent racine dans l’unité réelle. Les uns et les autres devraient enterrer la hache de guerre et mettre à l’avant-plan le bien-être de la province et de la population.

Une seule province, un seul peuple

Dans cet entendement, du Bas-Fleuve aux Cataractes, il n’y aura pas des fissures entre la population du Kongo Central. Tous devront se souvenir qu’ils sont ressortissants d’un ancêtre commun, partagent un destin commun et aspirent à un avenir commun, celui de la paix et du développement.

Le Potentiel, comme média de référence en RDC, reste ainsi dans sa démarche républicaine pour pousser tous les acteurs à privilégier, dans tous les cas, l’intérêt communautaire, qui implique directement le bien-être des populations. Voilà qui explique l’alerte sonnée par Le Potentiel sur « la duplicité de certains élus Ne Kongo dans un travail de déstabilisation de la province ». Une alerte qui rencontre un écho favorable, si pas l’attention de tous, avec l’expression des engagements fermes et formels des personnalités de cette province.

C’est le cas notamment de l’honorable Antoine Ghonda qui réitère sa détermination et son dévouement à la cause du développement du pays et de sa province, le Kongo Central, « deux seuls objectifs », souligne-t-il, qui motivent son engagement politique.

Cet élu du peuple s’oppose ainsi, comme d’autres leaders Ne Kongo, à tout acte de violence qui discrédite les valeurs ancestrales du Kongo Central et appelle toute la population de sa province à œuvrer pour la paix et l’unité. Antoine Ghonda désapprouve, à cet effet, l’apologie de la xénophobie prônée par Ne Muanda Nsemi, leader de Bundu dia Kongo. « Il n’est donc ni de près, ni loin, parmi les tireurs des ficelles », indique-t-il, et il réaffirme que son engagement pour le développement du Kongo Central doit animer tous les autres acteurs de la province afin que la page de tensions et crises soit tournée une bonne fois pour toutes.

De Kasangulu, Kimvula, Lukula, Luozi, Madimba, Mbanza-Ngungu, Muanda, SekeBanza, Songololo et Tshela, toutes les velléités de déstabilisation du Kongo Central, notamment des actes de xénophobie incompatibles avec l’hospitalité légendaire séculaire des Ne Kongo, doit être découragée.

C’est dans cet engagement ferme à la paix, à l’unité et en réponse d’ailleurs à l’appel lancé par le chef de l’État, Félix Tshisekedi, lors de son séjour à Moanda pour la préservation de la stabilité des institutions provinciales, que l’héritage culturel du Kongo Central, à savoir l’hospitalité, sera protégé.

(avec lePotentiel)

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